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Il semblerait que ce blog va me servir de suivi pour mes lectures durant quelques temps. Ca me rassure d’avoir une trace quelque part, moi qui ai tendance à si vite oublier ce genre de choses.

Depuis le dernier article, j’ai donc lu L’heure des taureaux, qui m’a très agréablement surprises, avec des rebondissements bien placés, une fin ouverte juste comme il faut… Je n’en attendais pas grand chose, le résumé ne me disait rien, à vrai dire je ne l’avais même pas commandé. J’avais demandé un autre livre à Olivier, mon éditeur, mais il ne l’avait pas en stock et m’a amené celui-là à la place. Ca partait mal, mais je suis très reconnaissante qu’il me l’ait refourgué. J’ai ensuite attaqué Pas de bougie bougie, suivi de Shakesqueer : la querelle que je laissais de côté depuis très longtemps parce que… je ne lis (quasiment) pas de théâtre. Et à ma plus grande surprise, je n’ai eu aucune difficulté de lecture et j’ai passé un très bon moment, je l’ai dévoré en deux jours. En même temps, avec les éditions Gorge Bleue, difficile de se tromper. Puis est venu le tour de La fille qui n’aimait pas la foule, acheté au salon Estivales du livre de Montreux l’année dernière, parce que le titre m’avait interpelée (ah bon ?). J’ai passé le pire moment de ma vie. Je n’ai jamais détesté autant un narrateur et par extension un livre de toutes mes lectures. Je me suis forcée pour arriver à la fin et je l’ai refermé sans la moindre hésitation, dégoûtée par le ton bien macho du bouquin. J’ai pris ensuite, avec un peu d’appréhension, Monsieur Quincampoix (éditions Cousu Mouche once again), que j’avais déjà entamé une fois sans parvenir à la moitié. On retrouve un narrateur bien macho mais cette fois écrit par une femme, et son machisme est bien démontré comme étant ridicule. J’étais probablement dans un état d’esprit plus ouvert à ce genre d’humour cette fois-ci et surtout, rien ne pouvait être pire que ce que j’ai lu juste avant. J’ai donc finalement passé un bon moment en compagnie de Norbert, qui après sa mort se réincarne en chien et devient l’animal de compagnie de sa veuve. J’avais prévu de lire No-No-Yuri (après des années d’absence, la littérature japonaise fait son retour entre mes mains) durant les jours à venir mais je l’ai accidentellement (?) lu d’une traite ce matin. Il n’avait rien d’incroyable, pourtant impossible de le lâcher, j’avais envie de savoir où nous menait cette histoire, que j’imaginais très différente au vu du quatrième de couverture. J’ai envie de le qualifier de « sympa, sans plus » mais est-ce vraiment « sans plus » si j’ai eu le besoin de le dévorer si rapidement ? A méditer.

Pour l’heure, j’ai sorti La Ricarde de ma pile à lire, même autrice que Monsieur Quincampoix, aux éditions Cousu Mouche bien sûr.