Je me demande qui me lit ? Qui s’est débrouillé tout seul pour trouver ce blog, qui vient encore après que je lui aie donné l’adresse… Hey, faites-moi signe.
Demain, je photographie des gens. Je peine un peu à y croire, il semblerait que sans vouloir vraiment l’avouer je considérais ce projet comme mort-né. Mais demain, je photographie des gens. La dernière personne que j’ai contactée a été hyper-enthousiaste, ça me donne envie d’y croire un peu. Je réalise que moi qui voulais remuer ciel et terre pour avoir des modèles, je n’en aurai peut-être finalement pas besoin. Au contraire, il va falloir que je cible les personnes que je contacterai pour atteindre mes objectifs. Et ensuite… ensuite quoi ? Il faut que j’apprenne comment monter une expo, qui contacter, comment communiquer et je suis absolument terrorisée.
J’essaye de changer un peu mes habitudes et de ne plus fonctionner purement à l’impulsion et à l’inspiration. J’ai des objectifs d’écriture, je veux prendre du temps régulièrement (quasi quotidiennement) pour bosser sur mes créations pour Paréidolie. Je me dis que si j’arrive à alimenter mon compte Instagram plus régulièrement, ça finira bien par marcher. Et en même temps, tant que je ne vends rien, je n’ai pas à affronter l’horrible épreuve de l’emballage. Comment on fait pour envoyer des trucs aussi fragiles ?
Ca semble tellement compliqué, de vouloir être une artiste.