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Bientôt une année depuis ma dernière note ici, c’est de pire en pire.

Mais qu’y a-t-il à dire quand tout va plutôt bien et que ma productivité est au point mort ? Probablement trop peu de choses.

Il y a bientôt une année, S. me recontactait. Il m’a permis de refermer certaines plaies encore ouvertes, d’explorer cette relation que je souhaitais tant. De me débarrasser de cette sensation d’inachevé et de gâchis qui me prenait à la gorge quand je pensais à lui. Et j’y pensais. Quasi quotidiennement. Maintenant, j’ai un rapport apaisé avec notre histoire, qui suit son cours en douceur. Fini les messages sans réponse au milieu de la nuit, place aux bisous sur le front quand je lui rends service.

Il a 10 mois, je postais une story sur Instagram disant « Sending me music is still the most romantic thing you can do ». Aujourd’hui, j’ai un partenaire qui me fait des playlists lorsque j’ai de la route à faire, qui m’envoie quotidiennement des chansons, qu’il aime, qui lui font penser à moi, qu’il veut me faire découvrir. Et dans 45 jours, je le rejoins à Berlin.

Il y a 24 jours, mon amoureux devenait mon fiancé. On avance ensemble, loin des chemins tout tracés, on essaye, on tâtonne et l’important c’est qu’on le fait en restant soudés.

C’est loin d’être tout, mais c’est ce qui me fait vivre en ce moment. Me sentir entourée de gens qui m’aiment, revoir mon mode de relation, fonctionner différemment et écouter mes envies et besoins. Une chose après l’autre.